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18-10-2021
MONDIAL SÉNIORS D’ALASSIO : À CHACUN SON BILAN
par le pôle communication
Après chaque compétition de ce type, chacun est libre de tirer le bilan qui lui convient. Le Mondial seniors d’Alassio a débouché, pour le camp français, avec deux médailles or et deux d’argent. Certains pensent probablement que les Bleus pouvaient mieux faire. D’autres avancent que les 4 breloques sont déjà un moindre mal au regard des nations engagées dont certaines ont agréablement surpris tout en créant de sacrées surprises comme chaque championnat du Monde en offrent.
La délégation française est revenue d’Alassio avec 2 médailles or et 2 d’argent.
Au classement des médailles, la France a pris la 2e place derrière l’Italie : 3 or, 1 argent et 2 de bronze. Elle qui jouait sur ses terres et qui d’une certaine manière n’avait pas le droit de décevoir. Même si elle aurait pu espérer mieux lors de certaines épreuves. Malheureusement, en finale, ses adversaires ne l’entendaient pas de cette oreille. Les Transalpins aussi se sont rendus à l’évidence. Certains pays sont en train de prendre une nouvelle dimension dans certaines épreuves. Il faut l’accepter.
Comme il fallait s’y attendre, les Françaises ont imposé leur loi en raflant deux médailles or en tir rapide en double. Face aux Croates Ria Vojkovic et Carrolina Bajric, Barbara Barthet et Annaëlle Barazzutti se sont imposées d’une courte tête : 41/54 à 40/53. Suffisant à leur bonheur. Sans compter que lors des qualifications, les deux Tricolores ont établi un nouveau record du Monde 51/54 battant l’ancien qui était de 49. Barbara Barthet s’est payée le luxe d’empocher à nouveau l’or en tir progressif. Contre la Turque Inci Ece Ozturk, là aussi, une petite boule a fait la différence : 38/46 contre 37/45. Là aussi, la joie a été immense à la hauteur de la consécration.
Du haut de ses 18 ans et pour sa première sélection seniors, Pauline Gouilloud est passée tout près du sacre. En finale du précision, elle croyait tenir l’or lorsqu’elle a frappé le but de sa dernière boule portant le score à 12-10. Mais la gauchère Turque Buket Ozturk frappait, elle aussi, l’objet en buis synonyme de titre mondial : 15-12. À coup sûr, Pauline Gouilloud saura se relever de cette courte défaite. L’avenir lui appartient.
Autre médaille d’argent avec celle décrochée par le double Grégory Chirat et Sébastien Belay.
Face aux Italiens Luigi Grattapaglia et Simone Nari, ils se sont inclinés 7-3 sans jamais avoir réellement trouvé le bon rythme. Comment ne pas se souvenir qu’en demi-finale, les Tricolores ont arraché leur billet lors de la 10e et dernière mène mythique. Face aux Croates Pero Cubela et Marino Milicevic, menés 7-4, ils ont réussi à inscrire les 4 points manquants dont un carreau de Grégory Chirat, leur offrant une incroyable et inespérée qualification.
Lors des autres épreuves (simple avec Coralie Rives et Grégory Chirat, double avec Coralie Rives et Sésilia Mailhehako, double mixte avec Floriane Amar et Romain Garcia), les Tricolores ont été éliminés plus tôt que prévu. Avec le staff, il leur faudra analyser et disséquer ce qui a fonctionné et ce qui a moins bien marché.
Ce Mondial d’Alassio a été rehaussé par la présence du prince Albert II avec lequel, le président de la FFSB Bernard Daubard s’est longuement entretenu. Des échanges constructifs et ô combien intéressants ne pouvant être que bénéfiques pour la discipline.
Patrice Deymonnaz
Bernard Daubard président de la FFSB s’est longuement entretenu
avec le prince Albert II de Monaco.